Les luttes des femmes ont permis de
conquérir des droits et de progresser vers l’égalité
entre les femmes et les hommes. Pour autant les droits des femmes sont les
premiers remis en cause en période de crise, de politiques d’austérité
et de montée des intégrismes politiques et religieux : attaques tout
azimut contre les ABCD de l’égalité, recul sur la PMA, essai de
revenir sur le droit à l’avortement, etc
LA LOI SUR LA FAMILLE
VICTIME D'UN MANQUE DE COURAGE POLITIQUE !

De
quoi le gouvernement a-t-il eu peur ?
Des accusations de
"familiphobie" des manifestant-es ? Des campagnes de désinformation
des lobbys conservateurs ? Du contexte d' "hystérisation" du débat ?
Où
est le courage politique du gouvernement qui promettait de défendre
"toutes les familles" ?
Ce revirement donne l’impression qu’il
abandonne un chantier auquel le candidat Hollande avait pourtant promis de
s’attaquer. Il ouvre un nouveau boulevard à celles et ceux qui manifestaient
contre le mariage pour tous hier et qui, aujourd’hui, s’opposent aux ABCD de
l’égalité à grands coups de désinformation.
Les forces progressistes qui luttent
aujourd’hui pour l’égalité des droits entre tous les enfants, entre les
citoyens et citoyennes, entre les différentes formes de familles ne se
démobiliseront pas ; elles
réclament "une loi, des
droits!" pour tout-es, ainsi pour les trans avec un changement d'état
civil libre et gratuit, le libre choix des parcours médicaux, la mise en place
d'une réelle sensibilisation contre la transphobie, l'homophobie, la
lesbophobie et le sexisme.
Ensemble, elles combattent l’obscurantisme
et le conservatisme prégnants, ensemble elles ne laisseront pas le gouvernement
céder aux thèses alarmistes et rétrogrades des tenant-es d’un modèle familial
traditionaliste et archaïque, qui se nourrit des peurs et des rumeurs et
méprise tous ceux et celles qui ne s’y conforment pas.
Car l’enjeu
de l’égalité, c’est bien de déconstruire dès le plus
jeune âge les stéréotypes qui génèrent assignations et discriminations, et dont
la conséquence la plus extrême, les violences faites aux femmes, s’exerce
au quotidien et fait mourir une femme tous les trois jours !
POUR LE DROIT A DISPOSER DE NOTRE CORPS ICI ET
AILLEURS !
Décembre 2013 : dans le sillage de
l’offensive des opposants faisant rejeter par le Parlement européen le rapport
Estrela, recommandant la légalisation des droits sexuels et reproductifs, le
gouvernement espagnol Rajoy, sous couvert d’une loi organique de « protection
de la vie et des droits de la femme enceinte », tente de faire annuler la loi
de 2010 autorisant l’avortement. Cette démarche vient s’inscrire dans le
mouvement européen réactionnaire et conservateur qui n’a toujours pas
accepté le droit des femmes à disposer de leur corps, qui les considèrent
comme des sous citoyennes incapables de décider par et pour elles-mêmes.
Le combat des forces démocratiques et
associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le notre. Il doit aboutir à l’inscription
du droit à l’avortement dans les droits fondamentaux
européens.
On ne fait pas barrage à l’extrême
droite en reculant face à elle, mais en restant déterminé à lutter contre
toutes les discriminations et à porter un projet de société égalitaire.
C’est
la nécessité de ce combat que nous réaffirmons ce 8 mars
pour le droit à disposer de notre corps, pour notre
autonomie, pour l’égalité
des droits !
RDV le 8 mars à 15h30 au tribunal de
grande instance (angle rue Olympe de Gouges).
Nous appelons associations, collectifs,
syndicats et partis politiques à signer cet appel avant le lundi 3 mars 2014.
Signataires :
Ensemble44, Partie de gauche 44, FSU 44, Planning familial 44, durEs à queer,
Union syndicale Solidaires. FSU…..
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